Conseiller en éthique
Études universitaires
Min. 27,08 $ / h
Max. 47,98 $ / h
Description et tâches
Le conseiller ou la conseillère en éthique contribue à la résolution de dilemmes éthiques dans les milieux de soins. Il ou elle accompagne les équipes de soins, les patients, les patientes et les familles dans des situations cliniques où se trouvent des conflits de normes et de valeurs.
Il ou elle offre également de la formation pour aider les soignants, les soignantes et les décideurs à faire face aux dilemmes éthiques auxquels ils sont confrontés régulièrement dans leurs tâches habituelles. Le conseiller ou la conseillère peut soutenir les décideurs dans l’analyse des risques éthiques quant aux décisions à prendre pour l’organisation des soins et des services.
Source : Comité patronal de négociation du secteur de la santé et des services sociaux
Études et formation préalables
La profession de conseiller ou conseillère en éthique clinique n’étant pas régulée par le Code des professions et par un ordre professionnel, il n’existe pas officiellement de standard requis pour son exercice. Néanmoins, il est généralement reconnu qu’une personne candidate doit détenir une maîtrise spécialisée en éthique, en éthique appliquée, en éthique clinique ou en bioéthique.
Différents programmes de formation en éthique ou bioéthique sont offerts :
- Programmes de bioéthique de l’École de santé publique de l’Université de Montréal
- Programmes en éthique clinique de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal
- Programmes en éthique de la Faculté de philosophie et de la Faculté de théologie et des sciences religieuses de l’Université Laval
- Programmes d’études en éthique de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR)
- Programmes en éthique appliquée du Département de philosophie et d’éthique appliquée de l’Université de Sherbrooke (UdeS)
- Programmes de l’Unité d’enseignement en études religieuses, en éthique et en philosophie de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
- Programme de doctorat en philosophie (concentration en éthique appliquée) de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
- Programme de maîtrise en Biomedical Ethics de l’Université McGill
- Programmes en éthique publique de l’Université Saint-Paul (Ottawa)
Intérêts, aptitudes et types de personnalité nécessaires
- Aimer travailler en contact avec le public
- Avoir l'esprit ouvert
- Avoir une facilité à communiquer et une capacité d’écoute
- Faire preuve d'imagination et de créativité
- Posséder une capacité d'analyse et de synthèse
- Savoir observer et analyser les situations et les personnes
Type de personnalité (RIASEC)
ISA- I - Préférer étudier et comprendre les phénomènes et résoudre les situations problématiques
- S - Préférer être en contact avec les personnes ou les aider
- A - Préférer accomplir des tâches créatives
Milieux de travail
Dans le réseau de la santé et des services sociaux, le conseiller ou la conseillère en éthique travaille en centre hospitalier, en centre d’hébergement et de soins de longue durée mais aussi en centre local de services communautaires (CLSC).
Il ou elle peut aussi travailler au sein de différents organismes gouvernementaux et paragouvernementaux associés aux domaines de la santé, ainsi que d’ordres professionnels.
Liens d'intérêt
- American Society for Bioethics and Humanities (ASBH) (site en anglais)
- Définition de l'éthique clinique – CHU Sainte-Justine
- RÉOQ – Réseau d'éthique organisationnelle du Québec
- Société canadienne de bioéthique
La forme masculine ou féminine dans ce site Web désigne aussi bien les femmes que les hommes. Elle est utilisée dans le seul but d’alléger le texte.
- 20 jours de vacances
- 13 jours fériés
- 9,6 jours de maladie
(pour les employés à temps complet)